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La rénovation urbaine des banlieues consiste à détruire des logement sociaux en hauteur pour les remplacer par d'autres logement sociaux collectifs avec moins d'étages, ce qui crée un pénurie de logements et fait monter les prix y compris dans le secteur privé. Ces "rénovations urbaines" sont en réalité des destructions de logements sociaux à loyers réduits qui sont remplacé par des logements plus chers ou situé hors des grandes agglomérations.

D'un point de vue énergétique, les logement sociaux des années 60 ne sont pas pires que les immeubles haussmaniens du 19 ème siècle.

Il ne faut pas rénover les banlieues dont les immeubles sont en  moyenne plus récents que ceux des centre-villes. Il faut garder les fiancements pour construire de nouveaux logements sociaux spacieux, à très bas loyer et en hauteur, pour permettre aux populations les plus démunies de se loger à un coût raisonnable. Tous les plans de "rénovation" des banlieues suivis depuis des années ont eu pour but de nuire aux plus défavorisés et de les faire déménager dans des endroits où ils payent plus cher pour moins de surface. De cette manière, les fascistes veulent nuire aux classes populaires et accroître la valeur des biens immobiliers détenus par les multinationales et les grandes fortunes.

Il faut que tous les partis vraiment de gauche s'opposent à la rénovation actuelle telle qu'elle est menée depuis 20 ans et qu'ils proposent au contraire le retour au système des années 60, à base de hauteur et de loyers modérés, système qui convenait très bien à la plupart des habitants de ces quartiers. Il faut rappeler que les immeubles en hauteurs sont, d'un point de vue global, les plus économes en énergie, dans la mesure où ils limitent l'étalement urbain source principale de gaspillages énergétique.