La défaite du PS aux élections municipales de 2014 est en grande partie due à son refus d'augmenter le smic. Les électeurs qui votent pour la gauche attendent en retour une élévation de leur niveau de vie, et notamment la hausse du smic, du rsa, du minimum vieillesse. Quand la gauche ne monte pas suffisamment le smic elle perd les élections de manière inéluctable.

La hausse du  smic permet de relancer l'activité, évite des faillites dues à la faiblesse de la demande, crée des emplois et n'en détruit pas comme le prétendent les lobbystes patronaux et fascistes.

La seule explication rationnelle pour comprendre le refus du PS d'augmenter le smic, c'est la pression patronale et fasciste qui est telle que certains préfèrent perdre les élections plutôt que de satisfaire leurs électeurs les plus pauvres.

Si le PS n'augmente pas le smic de manière suffisante et régulière, il est sûr de perdre toutes les élections et de rendre le pouvoir à la droite et à l'extrême droite pour une très longue période.

Le blocage du smic profite aux fascistes dans le mesure où il crée un mécontentement tel que les électeurs désespérés finissent pas se tourner vers l'extrême droite sans se douter un seul instant que ce sont les fascistes qui sont à l'origine de ce blocage. Les fascistes sont de grands hypocrites qui feignent de dénoncer les multinationales et les banques alors qu'ils travaillent en réalité pour elles.

La hausse du smic ne détruit aucun emploi mais en crée au contraire par accroissement de la consommation. Cette mesure de justice sociale et d'efficacité économique et électorale doit être utilisée sans parcimonie. Ceux qui refusent de satisfaire les classes populaires, conseillés par des lobbystes de la finance internationale, seront les grands perdants politiques du blocage du salaire minimum.

 

Le blocage ou la suppression du smic sont prônés par les lobbystes patronaux très présents dans les médias. Par exemple, l'hebdomadaire Le Point publie le 01/04/2014 un article de Marc Vignaud sur la suppression du smic :

 

 

"Les deux écoles sont irréconciliables. Pour les uns, les 10 milliards de baisses de cotisations patronales annoncées dans le cadre du pacte de responsabilité doivent impérativement se concentrer sur les bas salaires, afin de s'attaquer vite et fort au chômage des travailleurs peu qualifiés. Pour les autres, le problème de compétitivité des entreprises françaises passe au contraire par une diminution du coût du travail qualifié : la prochaine baisse de charges devrait donc concerner toutes les rémunérations afin d'accompagner la nécessaire montée en gamme de l'industrie française. Quitte à ce que ses effets sur l'emploi soient moins probants à court terme. Schématiquement, l'alternative peut se résumer à une question simple : faut-il privilégier l'emploi ou la compétitivité ? Ce débat, pour lequel les deux camps ne manquent pas d'arguments, donne mal à la tête à François Hollande. Le président a visiblement du mal à trancher."

D'après Le Point certains experts seraient partisans d'une baisse de coût du travail non qualifié alors que d'autre préconiseraient la baisse du coût du travail qualifié. Personne ne parle par contre de monter le salaire minimum, sous peine d'être exclus à vie du monde de la presse et de subir des persécutions satellitaires secrètes comme l'ont subie tous ceux qui se sont opposés aux fascistes et aux patrons.

En réalité, l'économie française est très productive puisqu'elle dispose du niveau de productivité le plus important du monde avec les Etats-Unis et elle peut donc se permettre d'augmenter les salaires et notamment le smic. La compétitivité n'est pas produite par une baisse du coût du travail mais par le développement de la qualité, de l'innovation et des réseaux commerciaux d'exportation. Baisser le coût du travail ne servira à rien hormis déprimer encore un peu plus l'économie et perdre les élections. Sans hausse du smic, il n'y aura pas de croissance économique autre qu'anémique.

 

L'analyse des chiffres du chômage est sans appel. Ce sont les travailleurs les moins qualifiés qui souffrent le plus de la pénurie d'emplois : alors que plus de 14 % des ouvriers étaient au chômage en 2012, selon les chiffres de l'Insee, cette proposition monte à plus de 20,4 % pour les ouvriers "non qualifiés" ! Par comparaison, 10,3 % des employés étaient sans emploi contre seulement 3,7 % des cadres.

Mais une nouvelle réduction de charges sur les salaires proches du smic ne ferait que rajouter un énième pansement sur la plaie. Depuis les années 1990, les gouvernements, de droite comme de gauche, ont accumulé pas moins de 22 milliards d'allègements de charges sur les bas salaires, sans résultats probants. Et pour cause. Cette politique a laissé se développer la racine du mal : le niveau du smic (1 445 euros brut par mois, un niveau singulièrement proche des 1 675 euros brut du salaire médian*). "Essayez donc de vivre avec un smic !" répondent invariablement les défenseurs du salaire minimum. Ils n'ont pas tort. Mais cela ne veut pas dire qu'il soit efficace."

 

La cause réelle du chômage ce sont les gains de productivité et l'absence de croissance. Pour résoudre le problème il faut avancer l'âge de la retraite de manière à permettre aux salariés de partir le plus tôt possible pour laisser la place aux plus jeunes. Les fascistes et les patrons ont bien insisté pour retarder l'âge de départ à la retraite, ce qui a produit au moins un million de chômeurs supplémentaires, pour maintenant nous dire que le sous-emploi est dû au coût du travail !!! La vérité est que les stratèges patronaux avaient tout planifié à l'avance, le recul de l'âge de la retraite ayant pour fonction de créer du chômage qui lui-même justifiera un blocage général des salaires.

Une hausse du salaire minimum augmenterait la consommation et donc créerait des emplois. C'est cette évidence que s'acharnent à nier les lobbystes du patronat.

 

"Le smic se retourne contre les plus fragiles

C'est ce que soulignent trois économistes de gauche, anciens membres du groupe La Rotonde, qui conseillait François Hollande sur sa politique économique pendant la campagne présidentielle. Dans leur nouveau livre, intitulé Changer de modèle **, Philippe Aghion, Gilbert Cette et Élie Cohen jugent le smic français "trop élevé". "Dans une économie ouverte comme celle de la France aujourd'hui, l'effet favorable sur la demande globale d'une hausse des salaires est très rapidement dépassé par l'impact négatif du renchérissement du coût du travail sur la demande de travail peu qualifié." Résultat, le smic français serait devenu une véritable barrière à l'emploi contre les jeunes et les travailleurs peu qualifiés, surtout dans les PME, confrontées à une situation économique difficile. "En constituant un obstacle à l'amélioration des revenus des personnes qui ne parviennent pas à trouver un emploi ou à augmenter leur nombre d'heures de travail, le smic se retrouve en réalité contre certains de ceux qu'il est censé protéger."

 

 

L'effet positif sur la demande de travail serait dépassé par l'impact négatif sur le coût du travail. Cette affirmation fausse n'est bien sûr pas corroborée par les faits et au contraire, les hausses de smic produisent toujours de la croissance même si dans certains cas ces hausses peuvent générer de l'inflation. De nos jours, il n'y a pas de risques inflationnistes. On peut donc monter le smic sans risques en ignorant l'avis des lobbystes qui sont payés pour tromper le public et les décideurs.

La hausse du smic entraîne souvent celle d'autres minima sociaux et sert donc à combattre la pauvreté de manière efficace.

 

 

Unepolitique socialement inacceptable ? Pas nécessairement. En contrepartie d'un blocage de la progression du smic, les auteurs proposent d'annuler une partie des 22 milliards d'allègements de charges déjà existants. Autant d'argent qui serait libéré pour financer des politiques ciblées de lutte contre la pauvreté. Cela pourrait passer par une augmentation du RSA-activité, un dispositif qui permet de compléter les revenus des travailleurs pauvres, ou encore par une hausse des prestations sociales.

Une véritable révolution copernicienne. ?"

 

Les lobbystes proposent d'annuler les baisses de charge en échange d'un blocage du smic. En réalité ils espèrent obtenir à la fois un blocage du smic et des baisses de charges. Les lobbystes fascistes et patronaux sont des escrocs qui veulent simplement obtenir le plus d'exonérations possible pour engraisser leurs actionnaires en ruinant leur pays. Si les patrons fascistes ne sont pas maîtrisés, ils nous mèneront tout droit à la catastrophe économique, au fascisme et à la guerre mondiale.

 

Pour empêcher les hausses de smic, les patrons fascistes disposent du Mind Control qu'ils utilisent pour harceler tous ceux qui veulent redistribuer les richesses et combattre le fascisme. Si la loi du silence sur le sujet n'est pas levée rapidement ces fascistes réussiront à prendre le pouvoir et à ruiner complètement l'économie française.



 

  
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